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   EDITIONS LES ASCLEPIADES

NOS DOSSIERS SANTE

PSYCHOLOGIE, COMPORTEMENT ET NUTRITION


La boulimie est un trouble du comportement qui révèle une frustration sous-jacente d'ordre émotionnel, et nécessite une prise en charge médicalisée. La crise de boulimie correspond à une prise d'aliments de manière compulsive venant combler un manque, associée à une sensation d'angoisse. Il s'agit d'une prise d'aliments sans faim et sans plaisir. Certains se font vomir et ne grossissent pas, mais gardent un lourd problème psychologique mal perçu par l'entourage puisque la personne reste mince (tous les boulimiques ne sont pas obèses).
Cette incapacité à se contrôler est vécue consciemment et du coup dévalorise les personnes qui en souffrent à leurs propres yeux.
Les boulimiques en surpoids qui entreprennent un régime le font avec excès, se restreignent de façon exagérée, perdent du poids quelque temps pour reprendre les kilos perdus ensuite et retomber tôt ou tard dans la boulimie, avec un sentiment d'échec accru.
C'est pourquoi la prise en charge doit être assurée par un psychologue ou un psychiatre qui mettra en lumière les frustrations en cause.

Les fringales sont des envies qui tournent surtout autour des sucreries sans correspondre à un besoin réel de l'organisme. Elles sont d'origine psychologique et révèlent là encore, mais de manière moins forte, une carence émotionnelle, une frustration... Par exemple, quand nous passons à côté d'une boulangerie en humant l'odeur du croissant chaud, nous ressentons bien souvent l'envie difficilement répressible d'en manger un (quand on aime le croissant), même si nous avons mangé 1 heure avant. La plupart des individus résistent à cette envie, mais pas tous. Cette odeur, le fait de manger le croissant peut rappeler des souvenirs enfouis que la personne cherche à restaurer. Le mieux à faire dans ces cas là ? Poursuivre sa route et se raisonner : avons-nous vraiment besoin de ce croissant ? L'odeur s'estompant, l'envie de croissant disparaît.

De l'inutilité des régimes. Il est évident que de nombreux régimes n'ont apporté que des frustrations chez beaucoup de gens dans la mesure où les kilos perdus sont rapidement repris (voire avec intérêt !). Pire sont les régimes qui vous empêchent de manger ce qui vous fait plaisir pendant des semaines, voire des mois, et qui vous laissent ainsi dans un état d'insatisfaction tel que vous passez ensuite par une phase de boulimie ! Il n'y a pas de honte à ça, il s'agit d'une réaction psychologique tout à fait normale et compréhensible. Après tout, manger est un des grands plaisirs de la vie, et il n'est pas question sur notre site de vous culpabiliser sur tel ou tel plat (dessert compris).
Si vous suivez nos conseils, vous perdrez certainement du poids sans pour cela vous priver de votre aliment préféré. Il faut simplement manger un peu moins, de tout mais un peu moins, et rééquilibrer peu à peu son alimentation. Ce concept paraît simple, mais il est essentiel.
De récentes études ont montré que les français apprécient les aliments goûteux même s'ils sont un peu plus chers que les produits manufacturés sans saveur. Ainsi, même à un moment où vous surveillez votre alimentation, vous pouvez apprécier un menu gourmand une fois par semaine sans risque.

Pour maigrir, il faut en général modifier son comportement. Pas facile ? Non, certains conseils sont faciles à suivre :

  • Si vous ajoutez un morceau de sucre dans votre thé ou votre café, nous vous conseillons de ne plus le faire ou d'utiliser du sucre artificiel. Le goût de la boisson en ressortira d'autant plus, et en outre, cela vous permettra d'épargner environ 50 Calories par jour (pour 2 cafés), ce qui vous fait en une année économiser 18 000 Calories ! Soit une réduction de poids théorique de 2 kg ! Bien sûr, il serait malhonnête de vous faire croire que le ratio Calories/poids est si immédiat. Un surpoids correspond très souvent à une suralimentation mais il n'existe pas de formule magique qui relie l'alimentation et le poids accumulé. L'alimentation est constituée de multiples nutriments (lipides, protides, glucides...) qui n'ont pas tous la même valeur. De plus, l'exercice physique est un élément déterminant de la dépense calorique.

  • L'exercice physique est le second point de votre comportement qu'il faut chercher à modifier. Notre mode de vie sédentaire nous stresse davantage. Nous pratiquons de moins en moins de sport. Or, une activité physique, outre la dépense calorique directe quelle induit, a une fonction apaisante, vous fait oublier vos soucis quotidiens et vous permettra par la suite de mieux distinguer les choses importantes de celles qui ne le sont pas dans votre comportement alimentaire (comme manger une pâtisserie à quatre heures de l'après midi, qui correspond davantage à un palliatif qu'à un réel besoin de votre corps).
    Pratiquez la marche à vive allure 20 à 30 minutes par jour, faites de la gymnastique. Voilà quelques idées de mouvements au bureau :

    • Pour les gens assis toute la journée, un mouvement facile à réaliser pour faire travailler les abdominaux : assis au bord de la chaise, jambes tendues, talons à terre, dos contre le siège, prenez appui sur les bords de la chaise, pliez les genoux et ramenez les cuisses à hauteur du ventre plusieurs fois de suite.
    • Même exercice en tenant en avant les jambes tendues : levez les jambes jointes jusqu'au niveau de la poitrine lentement, plusieurs fois de suite.
    • Placez vous derrière votre chaise, tenez le dossier avec vos deux mains, et pliez les genoux jusqu'à être en position accroupie et relevez vous, plusieurs fois de suite.

  • Boire ! Boire énormément, mais de l'eau. Evitez les boissons sucrées. Au bureau, habituez vous à emporter une bouteille d'eau. C'est extrêmement important car vous éliminez les toxines et vous diminuez la sensation de faim.

Voir notre livre publié sur la nutrition.


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